Les fake news en expo en partenariat avec l’EPJT
L’Ecole publique de journalisme de Tours est heureuse d’annoncer l’ouverture de l’exposition Fake News : art, fiction et mensonge à l’espace Fondation EDF. Une exposition à laquelle elle a été largement associée et qui se tient à Paris jusqu’au 30 janvier 2022
L’un des problèmes majeurs des médias ces dernières années, ce sont bien les Fake News, ces informations non vérifiées, alternatives, complotistes qui déferlent dans nos messageries, sur les pages de nos réseaux sociaux. Et qui bousculent notre esprit critique.
La traque, le debunk, le décryptage des Fake news est devenus du coup un enjeu majeur de la formation des futurs journalistes mais également, grâce à l’éducation aux médias, de celle de l’ensemble de la population.
Aussi l’EPIT est heureuse d’annoncer l’ouverture aujourd’hui de l’exposition « Fake News. Art, fiction mensonges » à Paris, à l’Espace Fondation EDF.
« #NotiTweety 2.0 », 2020, 14 cages, dimensions variables, techniques mixtes, oeuvres produites par la Fondation groupe EDF pour l’exposition, © encoreunestp. Photo : Gregory Brandel – Fondation groupe EDF
L’EPJT et le laboratoire [simple_tooltip content=’Pratiques et ressources de l’information et des médiations’]Prim[/simple_tooltip], à travers son projet de recherche [simple_tooltip content=’Vérification de l’information dans le journalisme, sur Internet et dans l’espace public’]Vijie[/simple_tooltip], financé par [simple_tooltip content=’Agence nationale de la Recherche’]ANR[/simple_tooltip] ont été largement associés à la création de cette exposition et contribuent à son rayonnement.
Le directeur de l’exposition n’est autre que Laurent Bigot, directeur de l’EP JT et maître de conférences en Infocom. Auteur de Fact-checking Vs Fake news_vérifier pour mieux informer (INA Editions) et initiateur du projet Factoscope, fer de lance de la formation des étudiants de deuxième année de master de journalisme, spécialisation presse écrite, il était dès lors le mieux placé pour être l’auteur du catalogue de l’exposition
L’objectif de cette exposition est de convoquer des œuvres et des supports pédagogiques, pour interpeler et mieux faire comprendre les mécanismes de création et de prolifération des fausses informations, ainsi que leurs dangers. Le parcours scénographique est d’ailleurs construit autour de trois temps : « Fabrication », « Diffusion », « Risques et Remèdes ».
« Fake Truth (Faux truisme) »,Tsila HASSINE et Carmel BARNEA BREZNER JONAS, Israël, 2019-2020. Un ordinateur miniaturisé, un routeur wifi et une mini imprimante thermique. Sur le rouleau de papier est imprimé, en temps réel, la référence de tout nouvel article ou message posté sur Internet, et qui contient l’expression « fake truth » (fausse vérité). Les artistes démontrent à quel point les flux de désinformation sont aujourd’hui importants et, donc, difficiles à endiguer. Photo : Gregory Brandel – Fondation groupe EDF
De la fausse Une du New York Times par les Yes Men aux deep fakes du duo Bill Posters/ Daniel Howe, en passant par l’imprimante à fake news de Tsila Hassine et Carmel Barnea Brezner Jonas, l’exposition ropose un parcours composé de dessins, peintures, sculptures, installations, photos et vidéos d’artistes. Ces œuvres jouent avec les représentations du monde pour initier les visiteurs, et particulièrement les plus jeunes, aux enjeux contemporains de l’infox.
Tournée vers les générations futures, grâce à un partenariat avec le Clemi, l’exposition met à disposition des enseignants et des scolaires un livret pédagogique, des ressources et des webinaires qui leur permettront de travailler le sujet des fake news à travers le prisme de l’art.
A noter qu’un numero spécial de l’hebdomadaire Le Un, consacré à l’exposition sera publié le mercredi 2 juin.