Depuis le 1er mars, l’Ecole publique de journalisme de Tours arbore un nouveau logo. Pas de révolution si on le compare à l’ancien, mais une évolution de la typographie, des couleurs et de son environnement. Et un seul objectif : mieux communiquer encore sur ce qu’est l’EPJT.
– « Je préfère que l’on garde la couleur orange. Elle est souvent associée à la communication, à la créativité… »
– « Non, il faut travailler sur le rouge, elle est davantage synonyme d’énergie, de passion… »
– « Et le pictogramme des flux, au dessus du point du J, c’est mieux de le garder, non ? »
Petit extrait des brainstormings qui ont conduit à faire évoluer le logo de l’EPJT. A nous les membres de l’équipe pédagogique les longues discussions, souvent passionnées, parfois fructueuses. A Stéphanie Bouquin, graphiste professionnelle orléanaise, les bons conseils et l’efficacité pour aboutir à cette nouvelle identité visuelle de l’école. Une identité qui se décline aussi dans la bannière du site internet de l’EPJT et que l’on retrouvera dans tous les supports de communication de l’école.
L’Ecole publique de journalisme de Tours a en effet, comme toutes les autres formations, besoin de communiquer. Peut-être un peu plus que les autres même. Ne serait-ce que parce qu’elle a longtemps été désignée, par une métonymie abusive, IUT de journalisme de Tours. Or, l’IUT de journalisme n’existe pas à proprement parler. A Tours, l’IUT rassemble pas moins de 13 formations, dans des domaines variés, qui vont de Carrières sociales à Génie biologique en passant par Techniques de commercialisation, Gestion des entreprises et des administrations et Information-communication. C’est au sein de cette dernière filière qu’est hébergée l’option journalisme et ses diplômes (DUT – en deux ans ou en Année spéciale – et Licence professionnelle – initiale ou par apprentissage), que leur rayonnement national a fait entrer, dès 1981, parmi les quelques formations en France (14 au total) qui bénéficient de la reconnaissance de la profession.
Une communication plus efficace
Aussi est-il apparu plus judicieux, afin d’éviter toute confusion et de renforcer l’identité de cette filière universitaire tourangelle face aux autres instituts et écoles privées, de donner à l’école un nom, ce qui a été fait en 2011 : depuis cette date, l’Ecole publique de journalisme de Tours – EPJT est mieux armée pour communiquer et faire reconnaître ses propres savoir-faire et ceux de ses étudiants-journalistes dans son environnement (concurrentiel) national, tout en revendiquant son appartenance universitaire à l’IUT de Tours. La réalisation d’un logo et d’une charte graphique, puis leur évolution pour coller aux évolutions des codes de la communication ne sont ainsi que l’aboutissement de cette démarche incontournable.
D’ailleurs, depuis que l’EPJT s’est fait un nom, elle a pu accentuer sa propre présence dans les médias, ne serait-ce qu’en ce mois de mars 2015. Dans Les Clés de la presse, d’abord, qui dans un dossier de six pages de son magazine n°39, revient notamment sur la façon dont l’EPJT et nos étudiants ont pris en compte les événements tragiques survenus à Charlie Hebdo en janvier 2015. Dans PresseNews, ensuite, qui, le 10 mars, titre « Tours, capitale du journalisme ? » en annonçant la tenue des futures Assises internationales du journalisme à Tours, à partir du printemps 2016. « La situation géographique centrale de Tours et la présence de […] l’une des quatorze écoles reconnues en France, ont été les deux critères majeurs pour emporter la décision », explique la publication spécialisée dans le monde des médias. Une information reprise par La Nouvelle République, lundi 16 mars. Enfin, le 14 mars, sur Canal +, pour réaliser le portrait d’un ancien de l’école, Harry Roselmack, les journalistes de l’émission Le Tube sont venus enquêter à l’EPJT, là où le présentateur de Sept à Huit a appris son futur métier. Et ce n’est, bien évidemment pas fini.