L’invité de la semaine : Dominique Malagu
Pour cette première émission de l’année, la rédaction de Kaléidoscope recevait dans les studios de RCF Saint-Martin le président de l’Union départementale des syndicats d’exploitants agricoles d’Indre-et-Loire (UDSEA 37), Dominique Malagu.
Interrogé par Pauline Mareix, Dominique Malagu est revenu sur la manifestation organisée par les agriculteurs de Touraine, mercredi 5 novembre, pour protester contre la charge de plus en plus lourde des normes imposées par l’Union Européenne. Les agriculteurs ont déposé plus de 150 tonnes de fumier place Jean-Jaurès et distribué du lait, des radis, des pommes… Cédric Raguin, président des Jeunes agriculteurs d’Indre-et-Loire, réagissait, lors de la manifestation, au micro d’Etienne Escuer.
Une centaine de tracteurs ont bloqué une partie du boulevard Heurteloup, avant de se diriger en début de soirée au péage de Sorigny sur l’A10. Une méthode forte qui n’a pas porté ses fruits : « Le préfet nous a relu un communiqué de presse publié la veille par Ségolène Royal« , explique Dominique Malagu. Sur la question de l’embargo russe, nous n’avons pas non plus eu de réponses. On attend avec impatience les annonces de Manuel Valls dans les prochaines semaines« .
Dominique Malagu est revenu sur une autre actualité agricole de la région. A Monts, l’exploitation de la Tardivière souhaite augmenter la quantité de bêtes élevées. Lundi 3 novembre, une manifestation regroupant des riverains a été organisée pour s’opposer à cette extension de l’élevage. Deux jours plus tard, le sujet était à l’ordre du jour du conseil municipal de la commune. Des discussions étaient à attendre, mais le projet a finalement été rejeté. L’opposition à la mairie, menée par le maire sortant Jacques Durand, s’est simplement abstenue au moment du vote. Dominique Malagu salue une décision sage : « Une exploitation aussi grande que la Tardivière, ça n’est pas raisonnable. Malheureusement, c’est la finalité des politiques agricoles de ces dernières années qui tuent les petits élevages« .
Le reportage de la semaine : L’inauguration d’une esplanade des Justes à Tours
Depuis 2005, une plaque commémorative, installée dans la cour de la synagogue de Tours, rappelait les noms de 40 Justes tourangeaux. Ces hommes et ces femmes ont, au péril de leur vie, caché des familles juives pendant la Seconde Guerre Mondiale. Cette stèle se situe depuis jeudi 6 octobre dans le parc du château de Tours, pour lui donner davantage de visibilité. Le parc porte désormais le nom de « Place des Justes de la Nation ».
Une cérémonie était organisée, en présence de Serge Babary, maire de Tours, Yossi Gal, ambassadeur d’Israël en France, et de François Gugenheim, ancien président de la communauté juive de Tours.
Des ayants-droit de Justes ont également assisté à l’inauguration de la stèle. La dernière Juste vivante d’Indre-et-Loire, Armelle Jacquin, était présente. Au micro de Mathilde Choin et Jérôme Collin, elle explique ce que sa famille a accompli pendant l’Occupation.
Tours fait désormais partie du réseau des « Villes et villages des Justes de France ».
La face cachée de la Touraine
Tout au long de l’année, Kaléidoscope vous fera découvrir l’envers du décor de l’Indre-et-Loire. Pour le mois de novembre, gros plan sur les métiers exercés la nuit. Et pour ouvrir cette série, Julia Guillen a participé à la tournée matinale des éboueurs tourangeaux.
Chronique Hors-Piste : Sur les pas des traceurs
Au cœur de cette chronique, des sports méconnus du grand public. Dans ce premier épisode, Jérôme Collin, pour Kaléidoscope, est allé à la rencontre des traceurs, les pratiquants du parkour. Sport créé en France il y a une vingtaine d’années, le parkour consiste en une succession de franchissement d’obstacles : sauts d’immeuble en immeuble ; courses sur les murets ; acrobaties…
A Tours, ils sont une vingtaine de jeunes à se retrouver tous les week-ends. Rendez-vous est donné, un samedi, rue Nationale, tout près de la place Anatole-France. Pendant cinq heures, ce sera leur terrain de jeu, au milieu des passants. Ils sont encadrés par deux leaders, Charles et Benjamin, âgés de 27 et 26 ans. Ils rappellent les consignes de sécurité, dirigent l’échauffement musculaire avant de débuter les sauts. Pour Charles, la transmission de sa passion aux plus jeunes est fondamentale.
Charles a débuté le parkour à 17 ans, après de longues années de pratiques des arts martiaux. Il a voulu changer d’air : « Le parkour et les arts martiaux se ressemblent puisqu’ils demandent énormément de rigueur. À partir d’un moment, j’étais davantage prêt à me contraindre à cette rigueur pour le parkour que pour les arts martiaux ». Il ne regrette pas son choix après dix ans de pratique. Même ton pour Benjamin. Il a commencé le parkour il y a sept ans. « Je faisais beaucoup de sport déjà, de l’athlétisme notamment. Mais un moment, je me suis dit “Mais pourquoi je fais ça ?”. J’ai tout arrêté et ai commencé à faire du parkour », explique le jeune homme.
L’étape gourmande : Balade au cœur des vignes de Chançay
Au cour de ce premier épisode, Hugo Flotat-Talon a promené le micro de Kaléidoscope dans les vignes de Chançay, non loin d’Amboise. Myriam Fouasse-Robert y organise des visites tout au long de l’année. Des dégustations de vin et de fromages sont également proposées aux visiteurs. A eux de reconnaître quels produits ils goûtent.
Feuilleton culture du mois : plongée dans les coulisses de Festhéa
Pour ce premier feuilleton culture, nous vous emmenons à la découverte du festival Festhéa. Durant tout le mois de novembre, chaque vendredi, vous explorerez ce festival de théâtre amateur grâce à nos micros indiscrets. Du 25 octobre au 1er novembre, 18 troupes de théâtre amateur se sont affrontées sur la scène de l’Escale, à Saint-Cyr-sur-Loire. Leur objectif : décrocher la Tour d’or, s’ils réussissent à convaincre les cinq jurés issus du monde professionnel. Le tout dans une ambiance familiale.
Le premier épisode de notre série consacrée à Festhéa nous emmène du côté de Châteauroux. Nous y avons rencontré la troupe du Rhinocéros blanc, qui représentait la région Centre pendant le festival. Leur pièce, Emballez c’est pesé, traite de thématiques difficiles à aborder : le racisme, l’antisémitisme, le misogynie, la xénophobie… Lors de leur dernière répétition, les comédiens du Rhinocéros blanc nous ont confié leurs attentes, leurs doutes et leurs objectifs.
Gilles Charmot, alias Charlie, est le metteur en scène de la troupe du Rhinocéros blanc. Au micro d’Hugo Brisset et de Clémentine Vergnaud, il revient sur le choix de la pièce et les thématiques qui y sont abordées.
Emeline Duval est comédienne au sein de la troupe du Rhinocéros blanc. Dans Emballez c’est pesé, elle interprète un personnage complexe dont la trajectoire de vie va beaucoup évoluer. Un rôle pas toujours facile à porter puisque certaines scènes provoquent des réactions dans le public…
Jean-Pierre Mouchet, comédien de la troupe, joue le rôle du charcutier. Un personnage radical et dérangeant, qui n’est pas simple à comprendre. Il nous explique comment il a pu aborder ce rôle et à quelles difficultés il a dû faire face.
Chronique génération : La première avec Quentin et Françoise
Ce sera chaque semaine dans Kaléidoscope. Une chronique réalisée en partenariat avec une classe de CM2 de l’école Saint-Martin de Tours. Chaque semaine un élève rencontre une personne retraitée pour échanger autour d’un thème, d’un objet, d’une pratique culturelle. Deux regards, deux époques, découvrez la première chronique avec Quentin, 10 ans et Françoise, 74 ans, retraitée de l’éducation nationale. Ils échangent autour du thème de l’écriture. La rencontre en images ci-dessous.